La région
Boutissaint
Pour tous ceux qui aiment la nature et apprécient avoir la possibilité de voir des animaux évoluer librement dans leur habitat naturel, le Parc Naturel de Boutissaint vous attend.
Quatre cents hectares sur lesquels habitent une faune variée: bisons d'Europe, daims, mouflons, sangliers et cerfs.
Le Parc de Boutissaint vous offre trois itinéraires que vous pouvez faire à pied, à vélo, ou à cheval et qui vous permetteront de découvrir la faune de nos forêts.Vous pouvez y passer quelques heures comme vous pouvez y passer une journée ou plus.
Le prieuré était consacré à Notre-Dame de Boutissaint. Une très ancienne statue de bois remontant au XIIe ou XIIe siècle représente la Vierge de Compassion. Elle donnait lieu à un pélerinage en procession à l'occasion de la fête de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs qui au fil des temps est devenue Notre-Dame-de-Sainte-Langueur. Sa statue est placée dans une niche au-dessus de la source à laquelle elle a donné son nom.On rapporte que les malades venaient boire l'eau de la source et y bénir ou faire tremper leur linge. Le pélerinage continue de nos jours et se tient traditionnellement le dernier dimanche d'août ou le premier de septembre.
Le Chaineau
Treigny, comme bien d'autres villages de Puisaye, a depuis le XVIe siècle été le lieu d'une intense activité de poterie. Au début du XXe siècle, quatorze ateliers de poterie y fonctionnaient encore, dont trois fours couchés au Chaîneau.
La Maison du Chanoine
Deux de ces fours font partie de la Maison du Chanoine qui, jusqu'en 1890 a fonctionné comme fabrique de poteries. Rachetée en 1968 par M et Mme Lepage, les fours et ateliers de la Maison du Chanoine se transforment l'été en salle d'exposition où on peut admirer le travail d'artistes peintres, potiers et tisserands.
Le succès de cette exposition a mèné à la création, en 1981, de l' Association des Potiers Créateurs de Puisaye (www.chez.com/potierscreateurs) qui, depuis la mort de la famille Lepage en 1986, poursuit leur oeuvre en continuant d'organiser des expositions consacrées uniquement à la céramique contemporaine.
Guédelon
C'est sur un site sauvage, au milieu d'une ancienne carrière boisée, que la première pierre du château médiéval de Guédelon a été posée en 1997. Construit dans le respect le plus strict des techniques du XIIIe siècle, les Compagnons Bâtisseurs de Puisaye espèrent pouvoir compléter ce projet original en une vingtaine d'années.
Site naturel, pédagogique, scientifique, historique, économique et touristique, le chantier médiéval de Guédelon a ouvert ses portes au public en mai 1998.
On peut y voir:
- la grange sarrasine qui abrite les tailleurs de pierre, les charpentiers, les forgerons etc habillés en costumes médiévaux.
- le bas fourneau et le four à chaux
- la motte féodale dominée par une tour de guet en bois
- les engins de levage du Moyen-Âge
-le village des essarteurs qui fournissent le bois pour la construction de château
- le chantier du château où au fil des ans s'élèveront les tours, le donjon etc.
La Ferté-Loupière
De l'ancien bourg fortifié, il reste une partie de l'enceinte et les tours du château de Courtenay.
L'église Saint-Germain, élevée à la fin du XVe siècle sur l'édifice du XIIe siècle, présente un ensemble intéressant de peintures murales.Une frise longue de vingt-cinq mètres illustre le thème de la danse macabre, oeuvre exceptionnelle par la rareté du sujet. Quarante deux personnages y forment un cortège de vivants escortés par la mort, symboles de toutes les conditions sociales avec le Pape, l'Empereur, le ménestrel, le laboureur, etc. Cette frise est précédée d'un dict des trois morts et des trois vifs, fréquemment représenté en Puisaye, et accompagné de saints personnages. Cet ensemble de peintures murales sont un témoignage de la pensée religieuse de l'époque.La présence d'ocre dans le sol et la facilité de son emploi permet d'expliquer la présence de nombreux décors entre le XIIe et XVIIe siècles dans plus d'une vingtaine d'églises en Puisaye.
Moutiers
Moutiers est un village modeste qui mérite cependant attention. L'histoire de Moutiers commence avec celle de son monastère en 701. Ce monastère-hospice accueillait les pélerins anglo-saxons en route pour Rome. La Guerre de Cent Ans ruina ce monastère. Il se releva cependant mais fut ravagé en 1587. L' importance économique et artistique de Moutiers à cette époque explique la construction de l' église Saint-Pierre (XIIe-XVe s.).
Cette église, à nef unique précédée d'un porche roman (XIIIe s.) fermé de claustra de pierre, porte sur ses murs un ensemble rare de peintures qui ont été redécouvertes sous les badigeons blancs du XVIIIe siècle et restaurées récemment.
Rogny-les-septs-Ecluses
Situé sur les bords du Loing et du Canal de Briare, Rogny les Sept-Écluses est un charmant village qui a connu de grandes heures commerciales grâce à la construction du canal en 1642. Le tracé initial traversait le village au moyen d'un ouvrage d'art remarquable: les sept écluses de Rogny, plongées de front, en escalier, sur un dénivelé de trente quatre mètres.Elles devaient fonctionner sans interruption jusqu'à la mise en service en 1880, d'un tracé qui contourne la colline par six écluses séparées.
Autrefois intense, le traffic de marchandises est aujourd' hui considérablement réduit. Le temps des loisirs a cependant redonné un élan au canal. Le tourisme fluvial a fait de Rogny-les-Sept-Écluses une base pour les nouveaux coches de plaisance.
St-Amand-en-Puisaye
La Puisaye, pays de bocages et de forêts, est par la nature de son sous-sol riche en argile grèseuse, une terre vouée à la poterie. C'est la présence d'un large gisement d'argile à grès a mené Saint-Amand à devenir le centre potier de la Puisaye. Dès le XIIIème siècle, des potiers s'y installaient. A la fin du XVème siècle, la production de grès utilitaire se développait. Les techniques de tournage et de cuisson se sont transmises fidèlement, de génération en génération, jusqu' à nos jours. Aujourd'hui Saint Amand à encore une trentaine d'ateliers et d'usines en activité.
Une école de poterie unique en son genre (C.N.I.F.O.P.) y est installée. Elle assure la continuation de la tradition potière en Puisaye en organisant des stages d'initiation ou de perfectionnement.
Cette image représente la fontaine en grès ornant la place de Saint-Amand.
Le Musée du Grès
Dans plusieurs salles d'un château Louis XIII le musée du grès se propose de retracer, à l'aide d'une collection de grès utilitaires, quatre siècles de cette Puisaye potière.
Cette argile, cuite à haute température dans des fours couchés, à des propriétés qui donnent aux récipients une grande résistance et une totale étanchéité.
Cet environnement favorable et l'importance de la tradition potière inciteront des artistes à venir s'installer à Saint-Amand à la fin du XIXe siècle. Ils développeront autour de leur maître Jean Carriès, un mouvement artistique qui produira de nombreuses créations décoratives. Des exemples de ces créations, certaines de Jean Carriès lui même, d'autres de ces élèves Paul Jeanneney et George Hoentschel, sont exposés au musée du grès dans le château de Saint- Amand.
St-Fargeau
Saint-Fargeau est situé sur les bords du Loing au nord-ouest d'un important massif forestier. Le centre ancien du village, le beffroi du XVe siècle, l'église Saint-Férréol (XIVe et XVe s.) au sombre appareil de grès ferrugineux et au riche mobilier, et la chapelle Sainte-Anne sont intérréssants à voir. Le Musée du Son abrite une collection permanente de phonographes. Le château et sa ferme sont un arrêt obligatoire pour toute personne passant par Saint-Fargeau.
Le Château de Saint-Fargeau
L'histoire du château s'étend sur dix siècles. En 980, Héribert, évêque d'Auxerre et fils naturel d'Hughes Capet, décide d'édifier un rendez-vous de chasse. Du Xe au XVe siècles, le château aura d' illustres propriétaires: les seigneurs de Toucy, de Bar et Jacques Coeur, l'argentier de Charles VIII. En 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur l'emplacement de ce point d'appui fortifié, le château actuel, imposant pentagone flanqué de six grosses tours de briques roses. En 1652, Mlle de Montpensier -La Grande Mademoiselle- cousine germaine du roi Louis XIV, condamnée à un exil de cinq ans à la suite des évènements de la Fronde, se retire à Saint-Fargeau. Elle charge l'architecte Le Vaux de la construction de la vaste cour intérieure dont les façades sont un modèle du classicisme français. En 1713, Louis Michel Lepeletier, célèbre membre de la Convention qui vota la mort de Louis XVI, devient propriétaire du château. C'est sur le château comme fond de décor, que chaque vendredi et samedi de l'été, Michel Guyot, l'actuel propriétaire, raconte, en quinze tableaux, les grandes heures de l'histoire de France. Pendant une heure et trente minutes, quelques six cent figurants et soixante cavaliers, font revivre dix siècles d'histoire sous les yeux des spectateurs: la défaite de Fontenoy, la migration paysanne, le mariage renaissance, la bataille de Bléneau, la révolution, les chasses à courre etc.
La Ferme du Château
À sept cent mètres du château, la ferme du château, conservatoire de la vie rurale du début du siècle, continue de vivre au rythme de temps plus anciens: traite manuelle des vaches, ferrure des chevaux, percheron attelé au tombereau. D'avril à octobre, on peut y déguster des produits fermiers: produits locaux tels que des fromages et des charcuteries, vins régionaux et cidre, autour d'une grande table abritée sous une grange
Le Musée du Son
Armand Noguès, ancien maire et industriel de Saint-Fargeau a fait don à la commune d'une exceptionnelle collection de deux-cent-cinquante phonographes parmi lesquels on compte des limonaires, des orgues de barbarie et autres instruments de reproduction du son. Le musée est installé dans un ancien couvent du XVIIe s. Il raconte l' histoire de la reproduction du son et rend hommage à ses inventeurs célèbres: Edison, Bell, Pathé, etc.
St-Sauveur-en-Puisaye
Au VIIIe siècle, Saint-Sauveur n'était qu'un monastère qui appartenait au Comte d'Auxerre.C'est autour de ce monastère que se construisit au fil des ans le village de Saint-Sauveur.Les rivalités entre le Comte d'Auxerre et le Duc de Nevers amenèrent la construction de la Tour Sarasine au XIe siècle, au pied de laquelle se bâtit, quatre siècles plus tard, le château de Saint-Sauveur. Remanié considérablement au XVIIe siècle, le château fut abandonné juste après la Seconde Guerre Mondiale.Sa restauration a débuté en 1985 et aujourd'hui, il abrite le musée consacré à l'écrivain Colette, illustre figure de ce village de Puisaye qu'elle quitta adolescente mais n'oublia jamais. En effet, on peut retrouver dans ses livres la maison natale de l' auteur et le village que dans son imagination elle appelle Montigny-en Fresnois:
“elle [la maison de Claudine] est coiffée d'un grenier haut. Une maison-bourgeoise de vieux village qui ne sourit qu'à son jardin.”
Bien que la maison natale de Colette ne se visite pas, le Musée Colette installé dans le château de Saint-Sauveur vous propose un musée d'impressions, une promenade littéraire dans la vie et l'oeuvre de l'auteur.
En sortant du musée, vous pouvez faire une promenade dans le beau parc du château.
Treigny
Le château de Ratilly
Le château de Ratilly, situé sur la commune de Treigny, a préservé son aspect féodal du XIIe siècle. Il a subi quelques remaniements jusqu'au XVIIe siècle.
Quatre tours d'angle, deux autres tours défendant l'entrée du château dominent de larges fossés. Le château servit d'abris aux Huguenots pendant les Guerres de Religion, et au début du XVIIIe siècle, les Jansénistes pourchassés y trouvèrent refuge.
En 1951, Jeanne et Norbert Pierlot y installent leur atelier de poterie de grès. Bientôt, grâce aux rencontres qu'ils font, le château de Ratilly, devient un lieu d'échanges, de recherche et d' expression dans les domaines de l'art. Leur oeuvre est aujourd'hui poursuivit par leurs enfants.
Au château de Ratilly, on peut voir un atelier artisanal de poterie de grès, une exposition de grès traditionnels anciens ainsi qu'une exposition d'art contemporain. Des concerts y sont donnés et il est possible de participer à des stages de musique.
Villiers St-Benoit
L'église datant du XIIIe siècle abrite une intéressante peinture murale dont le thème du dict des trois morts et des trois vifs se retrouve dans plusieurs fresques des églises de Puisaye.
Le musée d'art et d'histoire de Puisaye, installé dans une demeure du XVIIIe siècle, est à ne pas manquer.
Le musée comprend d'importantes collections de faïences de l'Auxerrois des XVIIIe et XIXe siècles, de grès utilitaires de Puisaye des XVII-XXe siècles, de grès contemporains de la collection de l'abbé Pandevant, des sculptures bourguignonnes des XIIe et XVIe siècles.